fants, pour crime d’idolâtrie. Ils nous reprocheraient d’adorer Baal et Astarté, prenant le Christ pour Baal et la Vierge pour Astarté.
Réciproquement, Baal et Astarté étaient peut-être des figures du Christ et de la Vierge.
On a raison d’alléguer contre certains de ces cultes les débauches qui les accompagnaient — mais, je crois, beaucoup plus rarement qu’on ne le pense aujourd’hui.
Mais les cruautés liées au culte de Iahveh, les exterminations ordonnées par lui, sont des souillures au moins aussi atroces. La cruauté est un crime encore plus affreux que la luxure. La luxure se satisfait d’ailleurs aussi bien dans le meurtre que dans l’union charnelle.
Les sentiments des prétendus païens pour leurs statues étaient très probablement les mêmes que ceux inspirés aujourd’hui par les crucifix et les statues de la Vierge et des saints, avec les mêmes déviations chez les gens spirituellement et intellectuellement médiocres.
N’attribue-t-on pas couramment telle