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66. Le feu survenant jugera et saisira toutes choses. [Ailleurs il nomme le feu : celui qui vit éternellement.]

67. Dieu est jour et nuit, hiver et été, rassasiement et famine.

Il change comme [le feu] qui, quand il est mêlé aux parfums, reçoit un nom selon le plaisir de chacun.

67a. [Araignée et toile, âme et corps.]

L’araignée au milieu de la toile sent dès qu’une mouche dérange un fil et y court vite, comme regrettant la perfection du fil, ainsi l’âme de l’homme quand une partie du corps est blessée y court, comme ne pouvant supporter la blessure du corps, auquel elle est solidement jointe par la proportion.

68. [H. nommait remèdes… quoi ?]

69. [Deux espèces de sacrifices, ceux des hommes parfaitement purs et les autres.]

70. [Les opinions des hommes :] jeux d’enfants.

71. … celui qui ne savait plus où menait la route.

72. Ce λόγος qui gouverne l’ensemble de toutes choses (tout l’univers), avec lequel ils ont continuellement le plus étroit commerce, ils en sont séparés, et les choses qu’ils rencontrent chaque jour leur paraissent étrangères.

73. … il ne faut pas parler et agir comme en dormant.

74. [Ne pas faire comme les enfants des parents (??).]

75. [Ceux qui dorment] sont ouvriers et coopérateurs de ce qui se produit dans le monde.

76. Le feu vit la mort de la terre, l’air vit la mort du feu, l’eau vit la mort de l’air, la terre vit la mort de l’eau. La mort du feu est naissance de l’air, la mort de l’air est naissance de l’eau. (Donc air = âme.) La mort de la terre est de naître comme eau, et la mort de l’eau de naître comme air, et de l’air, comme feu, et ainsi de suite.

[La série change.]