qui s’épuise — et on recueille l’énergie regradée.
Si on contemple de même un bien possible, de la même manière — immobile et attentif — il s’opère aussi une transsubstantiation de l’énergie, grâce à laquelle on exécute ce bien.
La transsubstantiation de l’énergie consiste en ceci que, pour le bien, il vient un moment où on ne peut pas ne pas l’accomplir.
De là aussi un critérium du bien et du mal.
Chaque créature parvenue à l’obéissance parfaite constitue un mode singulier, unique, irremplaçable de présence, de connaissance et d’opération de Dieu dans le monde.
Nécessité. Voir les rapports des choses, et soi-même, y compris les fins qu’on porte en soi, comme un des termes. L’action en résulte naturellement.
Obéissance : il y en a deux. On peut obéir à la pesanteur ou au rapport des choses. Dans le premier cas, on fait ce à quoi pousse l’imagination combleuse de vides. On peut y mettre, et souvent avec vraisemblance, toutes les étiquettes y compris le bien et Dieu. Si on suspend le travail de l’imagination combleuse et qu’on fixe l’attention sur le rapport des choses, une nécessité apparaît à laquelle on ne peut pas ne pas obéir. Jusque-là, on n’a pas la notion de la nécessité ni le sentiment de l’obéissance.
Alors on ne peut pas être orgueilleux de ce