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Il faut labourer et semer, non pour récolter, mais par pure obéissance. Agir en renonçant aux fruits de l’action.

Tous ces thèmes conviennent à toutes les cultures de céréales.

Pour les arbres à fruits, « vous connaîtrez l’arbre à son fruit ». La parole fondamentale du Christ (avec : si vous demandez du pain, vous ne recevrez pas des pierres).

Aussi le grain de sénevé.

Pour la vigne, pendant tout le temps que dure la taille, c’est-à-dire tout l’hiver, le thème est : « Je suis le cep, vous êtes les rameaux ; le rameau qui est dans le cep porte des fruits ; le rameau coupé du cep sera brûlé. »

Demander à être regreffé dans le cep. Car nous sommes coupés.

Cela convient toute l’année.

Au pressoir, se souvenir du miracle de Cana et de la Cène.

Demander que notre propre vin soit transformé en ce vin, en sang du Christ.

À tous les moments où on embauche du personnel supplémentaire, la parabole des ouvriers de la 11e heure.

À tous ceux qui sont embauchés, à tous ceux qui ont été appelés, ont répondu oui, sont venus à la vigne et ont commencé à travailler, quand ils n’auraient plus que deux jours à vivre, le même salaire est accordé : Le salaire est Dieu. Il ne comporte aucun degré.

Pour l’élevage, il y a tous les passages sur l’agneau, les brebis, la porte de la bergerie, le bon berger.

Aussi Isaïe « Comme une brebis… maltraité, injurié, il n’ouvrait pas la bouche ».

(D’où vient l’opposition entre boucs et brebis ? Le Christ procède de l’inspiration thébaine. Zeus Ammon.)

Il n’y a rien, je crois, sur les bœufs et les vaches.

Pour les femmes, il y a des paroles qui ont rapport spécialement à elles.

Pour les mères de famille « quand la femme est en travail d’enfant, elle est triste… mais ensuite… »