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Mais Dieu n’a pas de dehors où jeter le mal : la sphère de son existence, c’est toutes choses. Dieu ne peut désirer qu’abolir le mal. Mais le mal ne tombe dans le néant que par contact avec Dieu.

Ainsi la satisfaction, qui consiste pour l’homme à rejeter l’offense loin de soi, consiste pour Dieu à s’y soumettre.

Adam en mangeant la pomme a offensé Dieu, et cette offense est retombée en malédiction, parce qu’elle n’a pas touché Dieu. Mais ceux qui ont enfoncé des clous dans la chair du Christ, leur offense n’est pas retombée en malédiction, elle a touché Dieu et a disparu.


Chant d’Orphée : « Leges in superos datas — et qui tempora digerit — quatuor praecipites deus — anni disposuit vices. » — Il y a des lois pour les dieux, même pour le dieu qui a déterminé les temps et disposé les quatre tournants rapides de l’année (Sénèque, Her. Œt. 1093).

Id. : « jam jam legibus obrutis — mundo cum veniet dies — australis polus obruet — quidquid per Libyam jacet ».


La rapide diffusion du christianisme est due à ce que tous ces malheureux souhaitaient tellement la fin du monde ! Et comme cela se comprend.

Aucun des cultes, aucune des sectes rivales n’avaient à offrir une garantie aussi palpable de la fin tout à fait imminente du monde que la vie, la mort, la résurrection du Christ.

« omnes pariter deos — perdet mors aliqua et chaos — et mors fata novissima — in se constituet sibi ».

Cf. saint Paul. La mort sera détruite la dernière.

Le Zodiaque — « Leo flammiferis aestibus ardens iterum e caelo cadet Herculeus (une note dit qu’il était tombé de la Lune), cadet in terras Virgo relictas, justaeque cadent pondera Librae. » — Verseau « … frangetque tuam, quisquis es, urnam ».

« … in nos aetas ultima venit ? »… « o nos dura sorte