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Mon Père,

Ceci est un post-scriptum à la lettre dont je vous disais qu’elle était provisoirement une conclusion. J’espère pour vous que ce sera le seul. Je crains bien de vous ennuyer. Mais s’il en est ainsi, prenez-vous-en à vous-même. Ce n’est pas ma faute si je crois vous devoir compte de mes pensées.

Les obstacles d’ordre intellectuel qui jusqu’à ces derniers temps m’avaient arrêtée au seuil de l’Église peuvent être regardés à la rigueur comme éliminés, dès lors que vous ne refusez pas de m’accepter telle que je suis. Pourtant des obstacles restent.

Tout bien considéré, je crois qu’ils se ramènent à ceci.