Page:Weckerlin - Chansons et rondes enfantines, Garnier, 1870.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Il vend des bouts de réglisse,
Meilleurs que votre bâton,
Des bonshomm’s en pain d’épice,
Moins bavards que vous, dit-on.
Oui, monsieur Po, etc.

Il a des pralines grosses,
Bien plus grosses que le poing,
Plus grosses que les deux bosses
Qui sont dans votre pourpoint.
Oui, monsieur Po, etc.

Il a des belles oranges
Pour les bons petits enfants,
Et de si beaux portraits d’anges
Qu’on dirait qu’ils sont vivants.
Oui, monsieur Po, etc.

Il ne bat jamais sa femme,
Et ce n’est pas comm’ chez vous,
Comme vous, il n’a pas l’âme
Aussi dure que cailloux.
Oui, monsieur Po, etc.

Vous faites le diable à quatre,
Mais pour calmer vot’ courroux,
Le diable viendra vous battre :
Le diable est plus fort que vous.
Oui, monsieur Po, etc.


Une autre version commence ainsi :


Arlequin tient sa boutique
Sur les marches du palais,
Il enseigne la musique
À tous les petits valets.
Ah ! monsieur Po, etc.