Page:Weckerlin - Chansons et rondes enfantines, Garnier, 1870.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Par ici passe un gros rat,
Un violon tient sous son bras :
« Serviteur, la compagni’ ;
N’y a-t-il pas d’chat par ici ?
Alouette, etc.

« Serviteur, la compagni’,
N’y a-t-il pas d’chat par ici ?
— Entrez donc maître à danser,
Notre chat est au grenier :
Alouette, etc.

Entrez donc, maître à danser,
Notre chat est au grenier. » —
Le chat descend du grenier,
Aval’ le maître à danser :
Alouette, etc.



MM. Durieux et Bruyelle ont donné cette chanson d’après la tradition du Cambrésis :


  L’alouette et les pinsons
 I’ s’en vont se marier, (bis)
I’ n’ont pas d’ pain à manger :
L’alouette,
Lon fa l’alouette,
Les pinsons,
Lon fa la louon.



L’air n’est pas le même que le nôtre, qui est un ancien vaudeville français. On trouve également ce même sujet traité par la muse gasconne :


LOU MARIDATJE DOU PINSAN
La cardino e lou pinsan,
S’en bolen marida douman ;
Qu’en bolen he no béro hesto ;
Mes de pan n’an brico de resto.
Lan liro, etc.

        LE MARIAGE DU PINSON
La chardonnerette et le pinson
    Veulent se marier demain ;
Ils veulent faire une belle fête,
  Mais de pain ils n’ont pas de reste.
  Lan liro, etc.

(Littérature populaire de la Gascogne, par Cénac Moncaut.) Voyez également cette chanson dans les Poésies populaires de la Gascogne, de J.-F. Blade, vol. III, page 104.