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C’est aussi sur ce même air qu’on chante :

Quand trois poules vont aux champs,
La première va devant ;
La second’ suit la première,
La troisièm’ vient la dernière :
Quand trois poules vont aux champs,
La première va devant.

Ce recueil étant destiné aux enfants, nous avons adopté la version enfantine, sachant fort bien que les paroles originales, pouvant dater des règnes de Louis XV ou de Louis XVI, sont une tendre bergerie, genre spécial fort à la mode en ce temps-là. Mais qu’est-ce que les fillettes ont à faire avec Sylvandre et avec son air tendre ?

Cette chanson, éminemment populaire, n’a pourtant pas été créée par le peuple ; sa correction et sa carrure dénotent un musicien, resté inconnu.

Adolphe Adam a spirituellement utilisé cet air dans un charmant trio du Toréador.