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pagnements enfantins. Telle n’est pas notre opinion et nous n’y avons eu aucun égard, par la raison toute simple que si les enfants chantent et dansent les chansons, l’accompagnement est joué par la maman ou par la grande sœur. Or, de nos jours, les mamans et les grandes sœurs jouent des sonates de Haydn, de Mozart, quelquefois même de Beethoven : elles ne seront donc pas embarrassées par ces accompagnements.

Notre projet a été de donner aussi complet que possible le recueil des chansons et des rondes populaires qui forment le répertoire des enfants. Quelques pièces ont été omises avec intention, comme le Roi d’Yvetot, Il pleut bergère, la Mère Bontemps, Vive Henri IV ! et d’autres, que nous avons vues dans des recueils semblables au nôtre. Les complaintes de Geneviève de Brabant, du Juif errant, de l’Enfant prodigue ne cadraient pas non plus avec l’esprit de ce livre.

Croire que rien ne nous ait échappé, ce serait de la prétention. Nos cartons restent ouverts, nous continuerons à recueillir les chansons, les rondes et les observations, afin d’en profiter dans le cas où ce volume aurait une seconde édition.

J.-B. Weckerlin.