Compagnons de la marjolaine, |
Compagnons de la marjolaine, |
Compagnons de la marjolaine, |
Compagnons de la marjolaine, |
Compagnons de la marjolaine, |
Compagnons de la marjolaine, |
Compagnons de la marjolaine. |
Compagnons de la marjolaine, |
On voit que cette pièce est dialoguée entre la ronde qui tourne en chantant, et le chevalier qui se tient à une certaine distance. Au dernier couplet, toute la ronde élève les bras, le chevalier passe dessous et choisit une des fillettes, qui s’enfuit et qu’il rattrape.
Dans les Chansons du Cambraisis, MM. Durieux et Bruyelle croient leur version plus ancienne que celle-ci ; ils donnent pour raison que la leur n’a que sept mesures ; la preuve est médiocre et n’indique tout au plus qu’une notation fautive.
Nous croyons que ces Compagnons de la marjolaine ne sont pas une fantaisie, et encore moins une onomatopée ; au XVe siècle, on ne disait pas : Aller donner des sérénades, mais bien Aller réveiller les pots de marjolaine.