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CHAPITRE XXXII

« Sept pour un secret qui n’a jamais été révélé ».


Arrivé ici, le lecteur doit s’indigner. Quelle est l’explication du titre ? Pourquoi tout s’en va-t-il en morceaux comme cela ? Pourquoi Robert et Gillian sont-ils seuls dans le cottage de Robert, à sept heures et demie du matin ? Qu’est-il advenu de Johnson, de Fringal et d’Elmer ? Personne ne s’est-il aperçu de l’absence de Ruth ? Que fait la police ? Robert ne s’est-il pas souvenu que l’heure de la traite des vaches est passée, que les poules sont encore enfermées et s’en plaignent amèrement ? Le boucher est-il venu ? A-t-il continué à pleuvoir sans cesse, et à dégeler ? Isaïe et Mme Makepeace n’ont-ils jamais regagné leurs demeures respectives ? Qui a donc, de cette façon inattendue, laissé entrer l’éternité dans le cottage et gâté l’intrigue ? Lecteur, c’est ainsi que les choses arrivent ! Quand l’Amour au manteau de pourpre se présente, l’auteur peut-il éviter d’être ébloui ?

Mais les choses se passèrent presque comme elles doivent le faire dans un roman bien composé.