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trel, couvert de drap d’or marramas, à clous et fermoirs et y a fatras.

No 369. Watriquet, ryme.

No 397. Le Miroir aus princes, par Watriquet[1].

No 454. Vatriquet, ryme qui est diz du (un ? ) ménestrel bien escript et ystorié[2].

No 480. Les dis Vatriquet, rymez en un très petit livret.

No 505. Un petit livret de Vatriquet.

Voilà donc sept manuscrits de Watriquet réunis en 1373 dans un seul dépôt royal ; si ce fait ne prouve pas précisément en faveur d’une haute réputation de ce poëte, il atteste pour le moins ses relations multiples avec les membres de la famille régnante, étroitement alliée aux maisons de Blois et de Châtillon. Les désignations des pièces reprises dans l’inventaire de Gilles Mailet sont trop vagues pour essayer de préciser les rapports entre elles et les divers manuscrits que nous avons décrits plus haut.

En vue de la critique qui pourra s’exercer sur notre texte, il nous importe de déclarer ici que, pour les pièces 1 à 26 de notre recueil, tirées des deux principaux mss. de la Biblioth. imp., nous avons suivi une copie faite par M. Deprez, à Paris, et que, pendant un court séjour dans cette ville, nous n’avons pas pu collationner complètement cette copie avec l’original ou d’autres manuscrits. Ce n’est que le ms. de Bruxelles que nous

  1. Barrois, no 165.
  2. Barrois, no 188.