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thèque protypographique de Barrois, puis avec le no 546 de l’inventaire de Viglius et le no 521 de celui de Franquen. Comme le codice décrit plus haut sous 1, il a servi pour la copie de Gérard à La Haye ; comme lui, il a pris en 1794 le chemin de Paris avec 85 autres manuscrits français, mais, plus heureux, il a été délivré de l’exil et rendu à son dépôt primitif en 1816.

En dehors des sources indiquées ci-dessus, nous avons pris aussi inspection à la Bibliothèque impériale de Paris, du ms. fonds Notre-Dame, no 198 (ancien M. 21/3). Parmi les 72 morceaux poétiques d’auteurs divers que l’on y a réunis, nous en avons rencontré quatre de notre collection ; les nos 3, 4, 16 et 19.

Enfin, nous avons à mentionner, bien que nous ne l’ayons pas examiné nous-même, le manuscrit coté 775 de la Bibliothèque royale de La Haye, lequel donne en trois volumes la copie des dits de Watriquet qu’a faite à la fin du siècle dernier le savant Gérard, secrétaire perpétuel de l’Académie de Bruxelles et conservateur de la bibliothèque publique de cette ville. On trouve de la main de cet érudit, sur le folio de garde du premier volume, la note suivante : « Le ms, dont celui-ci est la copie était de deux volumes in-4o, écrit sur vélin, d’une écriture du XIVe siècle, qui était dans la bibliothèque dite de Bourgogne à Bruxelles, et qui a été enlevé de cette

    tandis que la reliure actuelle est violette. Cette différence est-elle l’effet du temps ou celui d’un changement de reliure, ou, enfin, le volume des dits inventaires, malgré la correspondance d’autres indications, est-il distinct des nôtres ? Nous n’avons pas de données suffisantes pour résoudre cette question.