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de loin, suivent les affaires du pays. Aimable et charmant dans la pleine acception de ces mots, très recherché en société, le premier ministre est gracieusement et intelligemment secondé par Lady Macdonald, qui est à Sir John ce que Lady Beaconsfield fut à l’illustre Disraeli. Lady Macdonald possède un talent littéraire remarquable ; elle a écrit et publié des articles de revue dont le retentissement a été considérable dans le monde des lettres. Ce fut en 1867, dans l’année de la Confédération, qu’elle épousa l’éminent chef conservateur.

En terminant cette courte étude sur celui que le Canada honore, non-seulement comme son plus grand homme d’État, mais encore comme une des plus belles figures du vaste empire britannique, nous ne pouvons nous empêcher de songer avec envie à la tâche glorieuse du biographe à qui il sera donné d’écrire la vie et l’histoire de ce noble et vaillant Canadien, dont les lignes qui précèdent ne font qu’effleurer la triomphale carrière.[1]

JOHN FRANCIS WATERS.
Ottawa, 5 juin 1890.
[Traduction de Louis-H. Taché.]
  1. Depuis la publication de cette biographie dans la grande édition des « Hommes du Jour, » Sir John A. Macdonald est décédé. C’est le 6 juin dernier, (1891), que le Canada a perdu l’homme d’État éminent dont la politique est tracée dans les lignes qui procèdent. — (Note de l’Éditeur.)