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ment dans les associations de production et de crédit, de deux parties parfaitement distinctes, dont la première consiste à employer d’abord leur fonds social à l’objet propre de leur entreprise, et la seconde à faire ensuite appel aux capitaux étrangers pour les employer également de la même manière. — « Cet appel aux capitaux étrangers, dit le prospectus de la société qui nous occupe, se produisant tout naturellement sous la forme d’une demande d’escompte, ici apparaît l’utilité et intervient le rôle de la Caisse d’escompte des Associations populaires. La caisse recevra les effets qui auront été souscrits, en premier lieu, par les membres des sociétés mutuelles ou solidaires, et endossés, en second lieu, pour garantie, par les gérants de ces sociétés ; et, après les avoir escomptés, elle pourra, si elle veut, les réescompter ensuite, en les négociant revêtus dès lors de trois-signatures dont deux au moins d’une notoriété satisfaisante et d’une valeur appréciable, c’est-à-dire dans les conditions requises pour être acceptés par toutes les banques. »