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sont successivement fondés à Paris, dans ces dernières années, pour la vente des habillements, puis des meubles et ustensiles de ménage, et, en dernier lieu, de certaines denrées alimentaires : viande de boucherie, épicerie. Sans doute il y aurait beaucoup à dire sur le prix, et plus encore sur la qualité de ces produits ; mais je ne serais point économiste si je pouvais douter que l’avenir, en amenant la généralisation de ce régime commercial, en amènera aussi le perfectionnement, sans autre intervention que celle de la libre concurrence. Eh bien, sans tirer de ces faits des conclusions trop rigoureuses, je vous demanderai seulement d’examiner s’ils ne laissent pas, à Paris, aux associations de consommation, moins de raison d’être et moins de chances de succès que dans d’autres villes moins populeuses.

Je ferai une remarque analogue touchant les sociétés de production. Ces sociétés doivent s’attacher aux diverses branches de la production industrielle de moyenne importance, c’est-à-dire