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question qui nous occupe toute la largeur que je lui ai donnée en rassemblant en un même groupe les compagnies d’assurance mutuelle, les unions de crédit mutuel et les associations populaires. Vous allez comprendre immédiatement pourquoi, j’en suis bien convaincu. Si, en effet, les sociétés de coopération ne sont en réalité, comme j’ai tâché de l’établir, qu’une espèce distincte dans le genre commun des sociétés à garantie mutuelle, la question de la réforme de la législation doit être traitée par rapport aux sociétés à garantie mutuelle et non par rapport aux sociétés de coopération, c’est-à-dire par rapport au genre et non par rapport à l’espèce. N’est-il pas vrai qu’on est, à ce point de vue, bien plus autorisé pour la soulever et pour la résoudre ? Je dis, quant à moi, que cette méthode seule est rationnelle, et que toute autre est empirique. Je persiste, en conséquence, à réunir en une même famille toutes les sociétés qui ont pour objet essentiel ou pour objet accessoire de leurs opérations l’assurance mutuelle contre certains risques,