facultés personnelles et des capitaux artificiels s’élève, les produits agricoles sont plus demandés. Quand les produits agricoles sont plus demandés, l’usage du sol et le travail agricole sont aussi plus demandés. Mais d’une part, l’usage du sol n’est pas plus offert ; et d’autre part, au contraire, le travail agricole est plus offert, lui, par le fait de l’augmentation de la population. La rente foncière s’élève, et le salaire agricole reste stationnaire.
Quand la société décline, c’est-à-dire quand la population est rare et pauvre, quand la somme des facultés personnelles et du capital artificiel s’abaisse, les produits agricoles sont moins demandés. Quand les produits agricoles sont moins demandés, l’usage du sol et le travail agricole sont moins demandés aussi. Mais d’une part, l’usage du sol n’est pas moins offert, et d’autre part, au contraire, le travail agricole est, par le fait de la diminution de la population, moins offert en même temps que moins demandé. La rente foncière s’abaisse et le salaire agricole ne varie
Ainsi l’énoncent les lois de la valeur.
S’il arrive qu’en dehors d’un progrès de la société, par des circonstances exceptionnelles, les produits agricoles soient extraordinairement demandés, l’usage du sol et le travail agricole sont demandés. On voit croître, du même coup, la rente foncière et le salaire agricole.
Et de même, sans que la société rétrograde, si, ne manière anormale, les produits agricoles sont