pas tout de vouloir, il faut pouvoir. M. Proudhon est-il réellement capable de venir à bout de ce qu’il entreprend ? J’affirme que non.
Qu’est-ce que la rente foncière ? C’est le loyer du sol ou le prix du revenu de ce capital, que nous appelons la terre.
Qu’est-ce que faire la théorie de la rente foncière ? C’est indiquer le rapport de la valeur de la rente à la valeur de la terre. C’est rechercher les lois d’augmentation ou de diminution de la valeur de la rente, les lois de variation du rapport de la valeur de la rente à la valeur de la terre, dans une société qui prospère ou qui décline.
La théorie de la rente foncière est une face de la théorie du capital et du revenu, qui n’est elle-même qu’une question particulière dans la théorie générale de la valeur d’échange, de l’échange et de la production. M. Proudhon qui méconnaît la théorie de la valeur d’échange, qui fait naître la valeur du travail et la mesure sur le prix de revient, qui refuse à la terre toute valeur intrinsèque, M. Proudhon qui, jamais de sa vie, ne soupçonna la théorie du capital et du revenu, à telles enseignes que le mot de revenu n’est pas une seule fois prononcé par lui, et que le mot de capital ne l’est jamais que pris dans une acception antiscientifique, a-t-il quelques chances de se tirer honorablement de la théorie de la rente ? Pas une.
Qu’est-ce que l’impôt ? C’est le revenu de l’État, c’est le fonds des dépenses communes.
Qu’est-ce que faire la théorie de l’impôt ? C’est