de ne reconnaître pour juge, entre les prétentions en sens inverse du propriétaire et du locataire, que la situation du marché, s’il est libre de toute espèce de protection. Il nous restera même la faculté de croire que le taux des loyers est surfait, de prouver notre opinion, de la faire prévaloir, et de remédier au mal dans la mesure de nos forces. Mais, de grâce, évitez surtout de compliquer le problème des locations du caprice de vos errements touchant l’origine et le fondement, touchant la balance de la propriété. Votre théorie de la propriété et de la distribution est erronée, votre théorie de l’échange ne l’est pas moins : de la combinaison violente de ces deux éléments sophistiqués, il ne peut résulter qu’un amalgame plus malsain.
Le propriétaire a pris la terre :…
Ah ! ça, décidément, quel nouveau lièvre levez-vous là ? Il s’agit ici du loyer des maisons que nous n’avons point encore analysé ni réglementé, et voilà que vous semblez vous obstiner à entreprendre d’analyser et de réglementer le loyer des terres ? Les deux questions ne se confondent point : la terre est un capital naturel et inconsommable ; les maisons sont des capitaux artificiels et consommables. Distinguez la maison du terrain sur lequel elle est bâtie ; n’assimilez point le propriétaire capitaliste au propriétaire foncier ; ne rangez point dans la même catégorie les terres et les maisons. Par hasard, en seriez-vous encore à la distinction du code civil entre les meubles