mes facultés personnelles, physiques, intellectuelles et morales, pour me mouvoir, pour me nourrir, pour défendre jet pour améliorer mon existence. J’ai le droit de subordonner les destinées aveugles de la nature fatale à ma destinée libre, par le travail et la propriété.
Il y a deux erreurs dans les deux lignes citées ci-dessus. La propriété n’est pas antérieure au droit. La propriété et le droit sont antérieurs à la société.
…Elle ne tire cependant sa moralité que du droit, qui lui applique la balance, et hors duquel elle peut toujours être reprochée ?
Le droit qui naît avec la société, le droit qui applique à la société la balance, c’est le droit social, économique, politique et civil. Mais ce n’est pas du droit social que la propriété tire sa moralité. Le droit qui, dès l’instant que l’appropriation et la possession se produisent, les juge légitimes ou illégitimes, les déclare propriété ou vol, c’est le droit nature.
C’est par la Justice que la propriété se conditionne, se conditionne, se purge, se rend respectable, qu’elle se détermine civilement et par cette détermination, qu’elle ne tient pas de sa nature devient un élément économique et social.
La justice dont vous parlez, cette justice qui conditionne, purge, rend respectable, détermina civilement la propriété, la justice qui sanctionne la propriété comme un élément économique et social, c’est la justice civile, économique et sociale. À vrai dire cette justice sociale ne fait qu’imposer au droit de possession,