mais il peut être intéressant de fixer les conditions particulières, spéciales, de chacune de ces ventes conformément aux lois de rechange. Par exemple, nous n’avons, pour ce faire, nul besoin de nous enquérir de la théorie de la propriété, dont au reste nous nous sommes fort bien passés quand nous avons établi la balance du prêt, la balance de l’escompte. Les conditions de la vente d’un revenu, de quelque espèce qu’il puisse être, peuvent bien dépendre jusqu’à un certain point de la nature du capital, mais jamais, en aucun cas, des circonstances de possession légitime où illégitime de ce capital.
Si, au contraire, comme il semble d’après votre façon d’entrer en matière et de vous exprimer, nous élucidons la théorie de la propriété, c’est affaire à des moralistes. Nous quittons la théorie du capital et dit revenu et le domaine de l’économie politique proprement dite.
Donc, poursuivons-nous la théorie de l’échange ; ou l’abandonnons-nous, sans rime ni raison, pour en revenir à la théorie de la distribution des richesses ? Ces deux questions diffèrent autant l’une de l’autre que les attributions d’un cocher de celles d’une cuisinier
Qu’est-ce que la balance de la propriété ?
Décidément, nous ne faisons point la balance de la location, mais la balance de la propriété même. Soit ! changeons de casaque. Laissons la théorie de l’échange, et revenons au problème de la répartition des richesses.