La balance de l’escompte mène droit à celle du crédit ou du prêt.
Ce n’est point la balance de l’escompte qui mène à celle du prêt ; c’est celle du prêt qui mène à celle de l’escompte, et ces deux balances découlent de la théorie générale du crédit. M. Proudhon lui-même n’a pas pu, quoi qu’il en dise, aborder la balance de l’escompte, sans effleurer la théorie générale du crédit, et quand il rejette après la balance de l’escompte la balance du prêt, mon adversaire commet une erreur de méthode qui s’explique encore par son insuffisance scientifique. Mais ici, nous abordons une série d’explications nouvelles.
Les phénomènes d’échange tels qu’ils se passent entre ouvriers et entrepreneurs, entre vendeurs et acheteurs, ne diffèrent pas essentiellement des phénomènes d’échange tels qu’ils s’accomplissent entre prêteurs et emprunteurs, entre propriétaires et locataires. Mais toutefois, si les faits se ressemblent, les théories se distinguent profondément en ceci que l’ex -