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PRÉFACE.

d’un ton ironique. Je vais rapporter ſes propres mots, & l’on verra enſuite les raiſons qui m’obligent à le faire. Après avoir traduit un paſſage de la Mérope de Maffei, M. de Voltaire ajoute, « tous ces traits ſont naïfs : tout y eſt convenable à ceux que vous introduiſez ſur la ſcène, & aux mœurs que vous leur donnez. Ces familiarités naturelles euſſent été, à ce que je crois, bien reçues dans Athènes ; mais Paris & notre Parterre veulent une autre eſpèce de ſimplicité. » Je doute, dis-je, qu’il n’y ait un peu d’ironie dans ce paſſage & dans quelques