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VII

Cette soirée fut inoubliable pour le duc de Perriane. Sa femme lui échappait par sa seule volonté, lui rendant presque du dédain en échange de son indifférence rarement coupée de sollicitude. Elle se reprenait en froissant l’orgueil du duc par sa clairvoyance froide, et celle qu’il avait crue de pâte molle s’était faite de marbre par la pensée comme par le corps.

L’été passa. Seul, recevant de loin en loin de Christine une lettre aussi banale que courte, où elle mandait au duc ce qu’elle faisait au château de Marie-à la-Bruyère, ainsi que l’état de sa santé, Grégory s’ennuya.

Avec d’Astor, il parcourut les plages, n’y rencontrant que l’éternel monde des salons, toujours factice et toujours insup