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germé, fleurs maladives, dans les soubresauts de vies désordonnées ; ces dernières ont un charme malsain, elles sont le produit d’une époque de décadence apparente mais demeurant superbes, car elles incarnent les névroses les plus aiguës et, par suite, les plus réceptives ; mais elles ne conviennent qu’aux esprits atteints du même mal, et le moment arrive où l’on demande à se reposer dans une paix artistique que fatalement amènera l’époque suivante. Ainsi, après avoir vu Rops, on goûte mieux les Primitifs, de même après Baudelaire on apaise son cœur sur les moins savantes harmonies de Lamartine.

Telles étaient les idées littéraires de Jacques Ferrian, et il était tout naturel qu’il cherchât une formule simple, de cette simplicité voulue qui est le comble de la complication, en ce sens qu’elle est occulte et ne trahit pas le labeur qu’elle exige.