Page:Waller - La Flûte à Siebel, 1891.djvu/56

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Little beauty ! venez, venez !
C’est si triste et si navrant d’être,
Les yeux braqués, à la fenêtre
Pendant les doux après-dîners,

Attendant toujours la chérie
En songeant qu’elle n’aime plus,
Et c’est ridicule au surplus,
Et c’est naturel qu’on en rie.

Mais voilà ! my heart ! on est fou,
On sait bien qu’elle est infidèle,
Et pourtant lorsqu’on rêve d’elle,
On a la tête Dieu sait où.

On se dit : la folle sur l’heure
Est aux bras d’un nouvel amant !
Oh ! c’est son droit assurément,
Mais ça n’empêche qu’on en pleure.