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La fine senteur s’évapore
Tout doucement, tout tendrement,
Ainsi qu’un sourire d’amant
Que le mot d’adieu décolore.

Il ne restera rien demain
De l’odeur lente et paresseuse
Qu’un dernier bouquet dans la main
Profane de la blanchisseuse.

Ainsi se fondent nos amours
Aux flots bleus de l’eau savonnée,
Pareilles à la loque à jours
Que la charmante m’a donnée !