Page:Waller - Jeanne Bijou, 1886.djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.
- 13 -
FRIEDMANN (se regardant)

Mais… il me semble que je ne suis pas encore si…

JEANNE

C’est une opinion… respectable comme vous, mais tellement tirée par les cheveux, qu’il n’en reste plus, mon pauvre baron.

FRIEDMANN (suppliant)

Pardonnez-moi.

JEANNE

Cela devient une habitude. Au fait, comme vous voudrez ! Avez-vous fait ce que je vous ai demandé ?

FRIEDMANN

Voici. (Il lui remet un écrin).

JEANNE

Parfait. (À part) Décidément, ce qu’il y a encore de meilleur dans l’homme, ce sont les bijoux.



Scène V


Le Major, Mariette, Friedmann, puis Gaston
MARIETTE

Madame, le major Barine.

JEANNE (vivement)

Qu’il entre.

FRIEDMANN (avec humeur)

Ah ! ça ! il a donc ses pantoufles ici, ce major ?

LE MAJOR (entrant)

Ce n’est personne, c’est moi, idole de beauté. (À Friedmann) Monsieur le baron.

FRIEDMANN

Bonjour, major. (S’installant) Vous permettez que je lise mes journaux ?