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triste, comme si l’amour avait déjà amolli les cordes de son luth.
D’aimer ravie,
Croyais dans mon Eloi
Trouver un autre moi
Pour traverser la vie :
N’avais pas appris que son cours
Est trop long pour garder toujours
A même amie
Mêmes amours.
« Non, chère petite, pas celle-là. Je ne veux rien entendre qui éveille en moi une crainte, un soupçon. Je ne veux pas savoir que l’amour, comme toute chose, a sa fin ; je le veux croire mêlé à ma vie toujours. Et lui, mon Xavier, oh ! que le ciel me punisse si je flétris d’un doute son cœur tout à moi.
« Ne saurais-tu, petite, me chanter autre chose ?… »
Berthe avait posé le luth, et une larme furtive tomba de ses yeux sur son sein.