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Sortant alors de l’écurie, Xavier, avec un son de voix où se mêlait la curiosité au mépris, frappa sur l’épaule d’Isaac, et lui dit :

Puisque tu sais si bien où je vais, te plairait-il m’enseigner mon chemin ? J’ai rendez-vous pour la première fois à son château.

— Volontiers, seigneur Dauberon, volontiers… Rachel, holà ! hé !…Tiens, mon enfant, conduis ce jeune gentilhomme au château de Montjoie…

— Par le ciel et l’enfer, vous me direz comment le lieu où je vais vous est si bien connu…

— Que vous importe, si la jeune Alide l’ignore ?

— Alide !… Insolent, qui oses faire passer par tes lèvres impures le nom de cet ange ?

— Et vous osez bien, vous, toucher les siennes des vôtres, lorsqu’elles sont encore