Page:Waldor - L’Écuyer Dauberon ou l’Oratoire de Bonsecours, Moutardier, 1832.djvu/47

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
29

solidité d’une maison bâtie sur un amas de sable.

— Ne dites pas cela, mon oncle : Xavier m’aime à tout jamais.

— Il te l’a dit ?

— Oh oui !

— Et tu l’as cru ?

— Toujours !

— Pauvre enfant ! j’ai presque pitié de toi autant que de moi-même… Tu l’aimes !… Que Dieu t’épargne les peines et les tortures qu’il a cachées sous un vernis de bonheur, quand il a jeté l’amour au milieu des hommes.

— Que je l’épouse, ô mon oncle ! et Dieu m’épargnera les peines dont vous parlez, et dont souvent Xavier me parle aussi…

— Que tu l’épouses, Alide ! Et c’est à moi que tu le demandes !…