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« Écoutez-moi, ma bonne, ma bien-aimée dame, reprit Rachel, cherchant à maîtriser son émotion. Quels que soient l’heure, le lieu, la personne, ne recevez aujourd’hui aucun message : je vous le demande à genoux ; il y va de votre repos, de votre vie peut-être.

— Oh ciel ! Xavier !… Il est mort !… Tu me trompais !…

— Non, non ; il vit, sur l’âme de ma mère…

— Eh bien donc ! qu’ai-je à craindre ? et comment sais-tu que je vais recevoir un message ?…

— C’est que je devais l’apporter moi-même.

— Toi !

— Oui, moi. J’ai refusé…

— Pourquoi ?

— Ne me le demandez pas…