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je vous dirai que nous avons été fort étonnés, tous tant que nous sommes ici, d’apprendre que votre noble dame était une parente de feu notre maître le baron de Montjoie : d’autant que chacun croyait qu’il était seul au monde de sa famille ; car il lui arrivait souvent de dire : « Quand je trépasserai, qui donc aura Montjoie ? »

« Mais il voyageait beaucoup, le noble seigneur ; et j’ai ouï dire que c’est un sûr moyen pour rencontrer, si ce n’est dans son pays, du moins dans les autres, des parents dont on ne soupçonnait même pas l’existence, et qui vous prouvent toujours, clair comme le jour, qu’ils proviennent d’une branche se rattachant au grand arbre généalogique…

« C’est pourquoi, mademoiselle Alix, la chose étant ainsi, que feu M. le baron se sera trouvé tout à coup être l’oncle ou le cousin de notre nouvelle maîtresse.

— Sans doute, puisqu’elle a hérité.