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que, sans parler de votre mérite, il m’eût été préférable de vous connaître en premier. Faut pas rougir, mademoiselle ; ce que j’en dis n’est, en vérité, pas pour cela… Mais qu’est-ce donc que madame la comtesse peut avoir à débrouiller avec Rachel et le château de Grigny ?

— Est-ce que je le sais, M. Dominique ? Ma maîtresse est fort cachée.

— Depuis combien de temps lui appartenez-vous, mademoiselle ?

— Mais voilà tantôt quatre mois. Je me suis laissé dire que son service n’est pas facile, et qu’elle change de femmes à peu près comme vous, M. Dominique, changez de litière à vos chevaux.

— Sauf le respect que je vous dois, mademoiselle Alix, je veux vous dire, le tout par intérêt pour vous, qu’il est toujours imprudent de répéter semblables choses, nom avec moi, je suis discret comme les murs de mon écurie, mais avec les autres domestiques et