près du roi prend tous vos moments ; que la gêne qu’elle vous impose en vous forçant par ses larmes et par ses prières à l’aller voir souvent vous pèse, et vous détourne des affaires sérieuses de votre vie… ; que du reste vous lui êtes dévoué… Rejetez la faute avec art sur elle ; faites qu’elle s’accuse au lieu de vous accuser !… Vous n’aurez ainsi ni reproches ni colère à essuyer…
— Mais j’aurai ses larmes, qui tomberont goutte à goutte sur mon sein, et le brûleront comne des gouttes de plomb.
— Ah ! vous l’aimez encore !…
— Non, d’honneur ! Mais je l’ai tant aimée !
— Allez, monsieur, allez ! retournez auprès d’elle ! soyez son féal, son époux, rien de mieux, et je vous y engage fort. Aussi-bien il se fait tard, et le roi vous attend…
« Oserais-je vous prier de dire à M. de Schom-