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- 29 - capitaine vider sur un coffre, l’argent contenu dans le sac ; mais je puis être utile à l’équipage, à vous-même, capitaine. Je suis assez adroit, je ne recule devant aucun travail, et enfin... — Et enfin, reprit M. Murvil en riant, tu as calculé qu’avec cent francs tu pourrais faire le voyage des Grandes-Indes. D’où sors-tu. mon enfant ? — Je suis de Nantes, capitaine ; je suis orphelin, j’ai vécu jusqu’à ce jour de mon travail. J’espère en Dieu et en la bonté des hommes. — Ah ! tu crois que les hommes sont bons ? — Oui, capitaine, et vous tout le premier.