Bibliographie. — L’Âme des Saisons (veuve Ferd. Larcier, Bruxelles, 1909).
A paraitre : Un volume de critique ; L’An Mille, drame en vers, en cinq actes.
M. Victor Kinon a collaboré au Magasin Littéraire (de Gand), à Durendal, au Spectateur Catholique, dont il fut le fondateur avec Edmond de Bruyn. Il collabore d’une façon régulière au Journal de Bruxelles et au Vingtième Siècle, où il fait la critique littéraire.
M. Victor Kinon est né le 17 mars 1873 à Tirlemont (Belgique). Après avoir fait ses études de philosophie et de droit à l’Université de Louvain, il entra en 1896 au ministère de la justice, où il exerce actuellement les fonctions de chef de division. Il collabora fort jeune à des revues telles que le Magasin Littèraire de Gand, Durendal, etc., et surtout au Spectateur Catholique, dont il fut l’un des fondateurs. « Cette revue, dont le but était de faire de l’apologétique par la Beauté artistique et littéraire, se fit remarquer, nous dit M. Paul Halflants, par son caractère esthétique, ses allures décidées, son ton catholique, son admiration pour les mystiques et la liturgie : magnifique effort d’un groupe ardent de jeunes disciples enthousiastes des grands convertis Huysmans et Verlaine. » Plus tard, M. Victor Kinon étendit sa collaboration au Journal de Bruxelles et au Vingtième Siècle, où il se trouve chargé, depuis plusieurs années, de la critique littéraire.
Toute l’œuvre poétique de M. Victor Kinon, dont une partie
était éparse dans les journaux et revues, se trouve actuellement
enclose dans son recueil : L’Ame des Saisons (1909), où se révèle
un merveilleux et très catholique poète de l’âme et de la nature.
Dans la pièce liminaire du volume :
Ce qui convient, c’est dans ton cœur une musique…
le poète proclame « sa soumission au geste ordonné par Dieu
et scandé par la musique intérieure qui incline l’homme à la
droiture, à la joie et a la paix, à l’indulgence enfin, qui pardonne
et bannit la révolte… » « Cette âme du poète, elle frémit
à toutes les pages de son livre, soit que nous feuilletions, après