Page:Walch - Poètes d’hier et d’aujourd’hui, 1916.djvu/410

Cette page n’a pas encore été corrigée


VALENTINE DE SAINT-POINT


__________



Bibliographie. — Poèmes de la Mer et du Soleil (Vanier- Messein, Paris, 1905); — Trilogie de l’Amour et de la Mort : I, Un Amour; If, Un Inceste (Vanior-Messein, Paris, 1906-1907): III, Une Mort (Figuiére, Paris, 1911): — Poèmes d’Orgueil (Édi- tions de l’Abbaye, Figuiére, Paris, 1908); — Le Déchu, drame représenté sur le Théâtre des Arts le 28 mai 1909 {Nouvelle Re- vue, 1909): — Une Femme et le Désir, roman (Vanier-Messein, Paris, 1910); — L’Orbe pâle, poème psychologique, avec por- trait à la sanguine de l’auteur par lui-même (Figuiére, Paris, 1911); — La Guerre, poème héroïque (Figuiére, Paris, 1911) ; — La Femme dans la Littérature italienne [avec des poèmes de Dante, Pétrarque, Léopardi, etc., traduits par l’auteur], confé- rence prononcée à l’Université Nouvelle de Bruxelles le 5 dé- cembre 1910 (Figuiére, Paris, 1911); — La Soif et les Mirages, poèmes (Figuiére, Paris, 1912). M me Valentine de Saint-Point a collaboré à la Plume, au Siè- cle, au Monde illustré, à l’Europe Artiste, à la Rénovation Esthé- tique, à la Grande Revue, à la Nouvelle Revue, où elle publia entr< autres une étude sur Lamartine et des lettres inédites du grand poète à sa sœur, M m » de Cessiat, au Gil Blas, à Y Auto, à la Re vue des Lettres, à la Phalange, à Akadémos, aux Argonautes, ■ Vers et Prose, à Montjoie! à quelques revues et journaux ita- liens, etc. Petite-nièce de Lamartine et petite-fille du marquis César- Emmanuel de Glands de Cessiat, M m « Valentine de Saint-Point ressentit, tout enfant, la vocation poétique. A quatorze ans, ell» publia ses premiers vers, qui furent couronnés, dans la revu. familiale La Joie de la Maison. Mariée ensuite à uu député el ancien ministre bien connu, dont elle se sépara afin de pou- voir se consacrer exclusivement aux lettres, elle collabora à d< nombreux journaux et revues et fit paraître, en 1905, Les Poème de la Mer et du Soleil, qui révèlent une inspiration puissante t originale sous une forme à la fois classique et moderne. Ces po» «nés, qui évoquent les rythmes de la Méditerranée et des pay.’ du soleil, de la Corse, du Maroc, de l’Espagne et de l’Italie furent fort bien accueillis par la critique. « Ces pages étonnantes, écrivit M. Léo Claretie, tant elles sont poignantes vibrantes, émues. Rarement on a mieux senti et fait sentir joie, panthéiste et païenne, de se tremper dans la nature et d>