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OLIVIER DE LA FAYETTE
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Bibliographie.— Le Rêve des Jours (Sansot, Paris, 1904Ï; — la Montée, poème suivi d’extraits do la correspondance, de notes et de fragments en prose (Hachette, Paris, 1909).

Olivier de La Fayette a collaboré an Mercure de France, à 17>- mitage, à la Grande Revue, à la Plume, à la Revue Forézienne, à la Revue Périgourdine, à Y Ame Latine, à la Femme Contempo- raine, au Correspondant, au Chroniqueur de Paris, au Censeur, à Vers et Prose, aux Écrits pour l’Art (1905), à Y Anthologie-Revue, à Y Europe-Artiste, etc.

Olivier Calemard de La Fayette, né le 27 août 1877 au château du Chassagnon, près Saint-Geocges-d’Aurac (Haute-Loire:, mort au même lieu le 13 octobre 1906, était petit-fils de Charles Calemard de La Fayette, le compagnon des Goncourt et des Flaubert aux dîners Magny, ou de Gautier à l’Artiste, et dont l’œuvre, largement inspirée, marqua, dans le second Roman- tisme, un éveil de la poésie naturiste et d.s idées régionalistes. Après de belles études littéraires, complétées à l’Université d’Heidelberg, Olivier de La Fayette vint à Paris, fut remarqué par José-Maria de Heredia, dont il devint l’un des familiers, et collabora à toutes les importantes revues non officielles : Le Mercure de France, L’Ermitage, La Grande Revue, etc. Il fut pen- dant quelque temps critique des poésies à la Plume. Son volume Le Rêve des Jours (1904), qui contenait de fort belles promesses,, fut favorablement accueilli par la presse littéraire.

Olivier de La Fayette était un profond idéaliste. Il avait le culte de l’Absolu. « Il sentait continûment ce que sentent bien plus rarement nos pauvres cœurs : le besoin de s’élever par un éperdument, plus intense même que conscient, vers l’Indéfi- nissable divin. ,. Pour lui, l’Idéal était prouvé par le désir inlas- sable qui torture le cœur de l’homme, et peut-être aussi par la nécessité des métamorphoses naturalistes. » (Pierre Fons.) Des mains pieuses ont réuui en volume — et publié en jan- vier 1909, sous le titre : La Montée 1 — les derniers vers d’Olivier Calemard de La Fayette. Les poèmes sont suivis d’un choix de . Ce titre avait été choisi par le poète lui-même dès 1905. et les groupes littéraires qu’il fréquentait en étaient avertis depuis le prin- temps de 1906.