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GEORGES GOURDON
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Bibliographie. — Les Pervenches, poésies (édition de biblio- phile, épuisée, 1878); — Le Retour de l’amiral Courbet, poème-. — Les Villageoises, nouvelles poésies Savine, l’.tris. 1 S H 7 > ; — Le Sang de France, avec, une préface de Met ine. Paris, 1891): — Guillaume d’Orange, poème dramatique M cinq actes, avec une préface de Gaston P. ois | Alphonse Lena Paris, 1896); — Cronstadt- Toulon- Pa Lemerre, Paris); — Chansons de Geste, avec une préface du vicomte Eugène-Melchior de Vogué, ouvrage couroauié’ par l’A- cadémie française (Alphonse Lemerre, Paris, 1 001 ) : — Chan- sons de Geste, 2« édition augmentée (Alphonse Lemerre, Pute, ); — Jeanne d’Are, draine eu trois actes et sept lableaux, 81 vers, avec chœurs (Société anonyme «le l’Imprimerie Ch. - Rochefort-sur-Mer, 1910); — Le Chemin de la Vie, poèmes. M. Georges Gourdon a collaboré au Paris-Journal, au Pays, à la Revue des Poètes, au Mois Littéraire et Pittoresque, etc. Il est rédacteur en chef des Paillettes des Dcux-t’liarcn M. Georges Gourdon, poète, publiciste et philologue, est né le 22 avril 18^2 à Vandré, près Surgères (Charente-Inférieure), où son père était tonnelier. A douze ans, on le mit au collège ecclésiastique de Pons. 11 y termina ses humanités et s’en- ensuite dans l’infanterie. Il tint garnison a Toulouse, où il apprit la langue d’oc. Sou service militaire accompli, M. Georges Gourdon vint à P. tris et y étudia la médecine. Mais la poésie le ravit très vile à l’art médical, et il donna des vers à différents périodiques. En même temps, il collaborait au Paris-Journal, sous Henri de Pêne, et envoyait des articles aux Tablettes des Deux-Char entes, important organe monarchiste et maritime, publié à Rochefort-sur Mer depuis bientôt un siècle, et dont il devint en 1889 rédacteur eu chef. Le premier recueil de poésies de M. Georges Gourdon : Les Pervenches, paru en 1878, était dédiéà Sully Prudhomme et fut signalé par André Theuriet dans la Revue des Deux Mondes. La mort du Prince impérial 1 inspira bientôt après au jeune poète une ode qui, publiée dans le Pays, rendit son nom brus- quement populaire et lui valut les éloges de Barbey d’Aure- . Tué en Afrique le 1 er juin 1879.