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Je le sais, je le sais, ma mort vient à pas lents,
Et lorsque j’en aurai la sûre conscience
Le monde se fondra entre mes bras tremblants.

Contre ce dernier soir défendez-moi, ténèbres.
Roulez-moi dans les plis de votre manteau noir.
Immensité des cieux, splendides et funèbres,
Empêchz-moi de croire, empêchez-moi de voir.

(Les Printemps.)