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JOACHIM GASQUET
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Bibliographie. — L’Enfant, poésies (Dragon, Aix-en-Pro- vence, 1900); — L’Arbre et les Vents, poèmes (Félix Juven, Paris, 1901); — Les Chants séculaires, poèmes précédés d’une préface de M. Louis Bertrand (Paul Ollendorll", Paris, 1903): — Dionysos, tragédie antique en vers, représentée au théâtre d’O- range le 3 août 1904 (Eugène Fasquellc, Paris); — Les Prin- temps, poèmes (Librairie académique l’errin et C’", Paris, 1909); — Le Paradis retrouvé, poèmes (Grasset, Paris, 1911); — Tu ne tueras point, roman (1913). M. Joachim Gasquet a collaboré à la Vogue, à la Contempo- raine, à Y Effort, à la Plume, à la Revue Naturiste, aux Lettres, à Y Anthologie-Revue , au Cil lilas, au Figaro, etc. Il a fondé, à Aix-en-Provence, La Syrinx (1890), Les Mois Dorés (1S96), Le Pays de France (1898), etc. M Joachim Gasquet, né en 1873 à Aix-en-Provence, fut élevé par de bons prêtres qui orientèrent son jeune esprit vers l’idéal. Il passa au collège de belles années dont il a gardé un souvenir attendri. Ses maîtres lui apprirent à lire, en même temps que l’Evangile, les grands poètes latins : Virgile, Horace, les classiques français, surtout Racine, et, parmi les romanti- ques, le poète des Méditations. Plus tard, il s’éprit d’un véri- table culte pour Victor Hugo, le grand « Ancêtre », auquel il dédia des strophes enflammées 1 , et il apprit à aimer le divin Ronsard, Gautier, Banville. Après une petite plaquette d’essais, L’Enfant (1900), M. Joa- chim Gasquet publia en 1901 son premier volume de vers : L’Ar- bre et les Vents, qui se compose de trois parties, correspondant chacune à un état d’âme du poète : Le Crépuscule, La Pleine Nuit, L’Aube. L’auteur cherche Dieu dans la nature, il chante la Vie, la tristesse, mais aussi la beauté des choses, il dédie son livre à Victor Hugo, dont il a subi la puissante empreinte : Maître, pas à pas j’ai suivi ta pensée. Ce livre t’appartient comme au ciel la rosée. La matière en est prise au hasard, mais la loi Vient de ton cœur, ô Maître, et la forme est à toi... . A l’Ancêtre [L’Arbre et les Vents (1901), p. 216-229].