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LÉON DEUBEL
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Bibliographie. — La Chanson balbutiante (Jacquin, Poligny, 1899); — Le Chant des Routes et des Déroutes (Edition de la Vie Meilleure, Jacquin, Poligny, 1901); — La Chanson du Pauvre Gaspard, reprise d’une parlie de son premier recueil (Editions de la Revue Verlainienne, 1902); — Sonnets Intérieurs (Jacquin, Poligny, 1902); — Vers la Vie [Les Chants des Routes et des Dérou- tes, Sonnets Intérieurs} (Editions du Beffroi, Roubaix, 1904); — Les Sonnets d’Italie, plaquette tirée à sept exemplaires (1904); — La Lumière Natale (Editions du Beffroi, Roubaix, 1905) ; — Poé- sies [1905] (Editions du Beffroi, Roubaix, 1906); — Poèmes choi- sis, extraits du « Livre de Demain » (Editions du Beffroi, Paris, 1909); — Ailleurs, quelques poèmes (A.-R. Meyer, Berlin, 1911). — Quelques poèmes inédits (qui devaient paraître en volume sous le titre : Régner 1 ).

Léon Deubel a collaboré au Beffroi (1901-1913), au Mercure de France, à la Plume, à Antée, aux Lettres, à Y Ile Sonnante, à la Revue de Paris et de Champagne, à la Phalange, à Vers et Prose, etc. Il a fondé avec M. Hector Fleischmann la Revue Verlai- nienne; avec MM. Roger Frêne, Michel Puy, Louis Pergaud, l’Ile Sonnante ; avec M. Charles Callet, la Nouvelle Athènes. Il a été quelque temps secrétaire de la rédaction de la Rénovation Esthétique.

Léon Deubel naquit à Belfort, le 22 mai 1879, d’une famille alsacienne qui opta pour la France après la guerre de 1870. Maître répétiteur successivement dans les collèges d’Arbois (Jura), Pontarlier (Doubs) et Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de- Calais), il quitta l’Université pour aller à Paris tenter la for- tune littéraire. Sa vie, dès lors, fut un long martyre. Persuadé que, pour un poète, c’était déchoir que de se plier aux besognes ponctuelles, il connut bientôt les privations, puis la misère. Comme il était conscient de sa valeur, il essaya do lutter plu- sieurs années, secouru à diverses reprises par des amitiés fidè- les, mais il se sentait pris, de plus en plus, par un insurmon- table dégoût de la vie, et l’idée du suicide hantait son cerveau malade. Le dénouement approchait. Vers la fin de décembre 1912, il disparut, cachant à tous son refuge. Le 12 juin 1913, on . Ce volume a paru, en 1913, aux Éditions AxxMercure de France.