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TRISTAN KLINGSOR
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Bibliographie. — Filles-Fleurs, poésies (Société du Mercure de France. Paris, 1895) ; — Squelettes fleuris, poésies (Société du Mercure de France, Paris, 1897) ; — L’Escarpolette, poésies (Société du Mercure de France, Paris, 1899) ; — La Jalousie du Vizir, conte (Société du Mercure de France, Paris, 1899) ; — Le Livre d’Esquisses, prose (Société du Mercure de France, Paris, 1901) ; — Schéhérazade, poésies (Société du Mercure de France, Paris, 1903) ; — Petits Métiers des rues de Paris (Jacques Beltraud, Paris, 1904) ; — Salons [1900-1904] (E. Sansot et Cie, Paris, 1905) ; — Chansons de ma mère l’Oie, mélodies (A. Rouart, Paris, 1906) ; — Chanson d’amour et de souci, mélodie (A. Rouart, Paris, 1906) ; — La Duègne apprivoisée, comédie lyrique en un acte, représentée pour la première fois à Paris, par le théâtre Comœdia, à la Bodinière, le 11 février 1907 (E. Sansot, Paris, 1907) ; — Le Valet de Cœur (1908) ; — Chroniques du Chaperon et de la Braguette (Sansot, Paris, 1911) ; — Poèmes de Bohème (Société du Mercure de France, Paris, 1913).

M. Tristan Klingsor a collaboré au Mercure de France (questions d’art ancien), à la Gazette des Beaux-Arts, à la Revue Bleue, à la Revue Illustrée, au Monde Moderne, à l’Art Décoratif, à la Revue des Revues, aux Argonautes, etc.

M. Tristan Leclére, dit Tristan Klingsor, poète, peintre, musicien et critique d’art, est lié à la Chapelle (Oise) en 1874. Ou lui doit plusieurs volumes de vers : Filles-Fleurs (1895), Squelettes fleuris (1897), L’Escarpolette (1899), Schéhérazade (1903), Le Valet de Cœur (1908), Chroniques du Chaperon et de la Braguette (1911), Poèmes de Bohème (1913) ; quelques volumes de prose : La Jalousie du Vizir (1899), Le Livre d’Esquisses (1901), Petits Métiers des rues de Paris (1904) ; Les Salons [1900-1904] ; un recueil de mélodies : Chansons de ma mère l’Oie (1906), et une comédie lyrique en vers, représentée à la Bodinière : La Duègne apprivoisée (1907).

Fantastique ménestrel que hantent les géniales visions de Holbein et de Saint-Saëns et poète de contes de fées, admirateur de Perrault, d’Adalbert von Chamisso et des vieilles légendes méridionales en même temps que fervent adorateur de Titania et de Schéhérazade, M. Tristan Klingsor nous transporte dans un monde étrange et merveilleux, aux décors mul-