MAX ELSKAMP
Bibliographie. — Dominical (Buschmann, 1891) ; — Dominical (Lacomblez, Bruxelles, 1892) ; — Salutations dont d’Angéliques (Lacomblez, Bruxelles, 1893) ; — En Symbole vers l’Apostolat (Lacomblez, Bruxelles, 1895) ; — Six Chansons de pauvre homme (Lacomblez, Bruxelles, 1896) ; — La Louange de la Vie (édition du Mercure de France, Paris, 1898) ; — Enluminures (Lacomblez, Bruxelles, 1898) ; — L’Alphabet de Notre-Dame la Vierge (édition du Conservatoire de la Tradition populaire).
Né à Anvers le 5 mai 1862, d’un père flamand et d’une mère française, M. Max Elskamp publia ses premiers vers en 1891. Dès 1893, M. Francis Vielé-Griffin disait de lui dans les Entretiens Politiques et Littéraires : « M. Max Elskamp, par ses Salutations, nous rappelle le vivant Souvenir de Jules Laforgue et encore cette Sagesse de Verlaine : il n’y a pas ici imitation, mais une parenté lointaine peut-être, suffisante en tout cas pour que notre sympathie aille, d’abord, à l’auteur. »
Les quatre volumes que signa M. Elskamp forment un même tout harmonieusement ordonné, « Dominical, c’est la belle prière enseignée par le Christ, c’est le pain demandé, c’est l’existence conduite aux bonnes voies. Salutations dit la reconnaissance envers Celle qui fut tutélaire aux vœux et à l’attente. En Symbole vers l’Apostolat, c’est le Credo, c’est la bonté, la pitié indiquées comme le but à atteindre ici-bas. Et les Six Chansons nous apprennent que le poète l’atteignit, qu’il est entré dans sa Terre promise, qu’il est à présent selon ses vœux. » (Albert Arnay.)
« M. Max Elskamp, dit M. de Souza, a touché de plus près qu’aucun, dans son parler et dans ses gestes, le simple. Il nous a rendu la candeur des gens du Nord, leur foi têtue. Leurs rêves bleus ont des lignes courtes, un peu sèches, droites et brusques :
Marie, épandez vos cheveux :
Voici rire les Anges bleus,
Et dans vos bras Jésus qui bouge