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RAYMOND DE LA TAILHÈDE

Bibliographie. — De la Métamorphose des Fontaiues, poème, suivi des Odes, des Sonuets et des Hymues (Bibliothèque Artistique ot Littéraire, Paris, 1895).

En Préparation : Orphée, Promcthée et divers poèmes ; une adaptation de VAjax do Sophocle.

M. Raymond de La Tailhède a collabore aux Chroniques (1887), à UPlume (1889-1899), à Vers et Prose (1905, 1906), etc.

IL Rayinond-Pierrc-Joseph Gagnubé de La Tailhède, d’une ancienne famille du Roncrgue, est né le 14 octobro 1867 à Moissac (Tarn-et-Garonne). Il passe dans sa ville natale les années de son enfance et vient ensuite, élève du Collège Stanislas, faire ses études à Paris.

De retour à Moissac, il entre en relation avec Jules Tellier, alors professeur de rhétorique au collège de cette ville. Celui-ci, de peu d’années plus âgé, remarque chez M. Raymond de La Tailhède les plus heureuses dispositions poétiques ; il en favorise le développement, il prend plaisir à les mettre en lumière.

C’est avec Jules Tellier que M. Raymond de La Tailhède revient à Paris en 1887. MM. Maurice Barrés et Charles Le Goffic se joignent à Cuk pour assurer la publication d’une revue littéraire : Les Chroniques. i

M. Charles Maurras a rapporté quelques circonstances des débuts du jeune poète : « M. de La Tailhède vit le vieil auteur des Poemes Barbares lut sourire complaisamment, et au même moment Paul Verlaine forgeait un sonnet tout exprès pour conter aux échos comment lui était arrivé ce jeune frère :

Un jour que la nature avait fait de bons rêves,
Elle vit s éveiller Raymond de La Tailhède… »

Et M. Jean Moréas l’appelait : « Gentil esprit, l’honneur des Muses bien parées. »

Quelques voyages avec Jules Tellier complètent cette première partie de lu vic de M. Raymond de La Tailhède, qui, à la mort de son ami (1889), réunit ses œuvres éparscs et en donna l’éditiou connue sous le titre de Reliques de Jules Tellier.