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Assiste, ô mon amie, à cette fin sublime
En songeant qu’ici-bas tous les efforts sont vains.
Que toute route mène aux portes d’un abîme
Et que la Mort attend tous les soleils humains.

La Gloire et la Beauté sont des astres qui meurent,
La Fortune et l’Orgueil sont des soleils d’un jour ;
Seuls, de par le Destin, les astres qui demeurent
Sont les chers souvenirs d’un périssable amour !

[Chansons pour la nouvelle Amante.)