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rores lointaines (1895) ; — Les Cas difficiles (1893) ; — Contes irrévérencieux (1896) ; — Contes tragiques et sentimentaux (1896) ; — La Plante enchantée (1896) ; — Récits de belle humeur (1896) ; — La Sculpture au Salon (1896) ; — Trente Sonnets pour Mme  Bartet (1896) ; — Au Fil du rire (1897) ; — Chemin de croix, douze poèmes (1897) ; — La Sculpture au Salon (1897) ; — Tristan de Lionois, pièce en trois actes et sept tableaux, en vers (1897) ; — Les Contes de l’archer (1898) ; — La Sculpture au Salon (1898) ; — Les Tendresses, poésies (1898).

Les œuvres d’Armand Silvestre ont été publiées par Alphonse Lemerre et G. Charpentier.

Armand Silvestre a collaboré au Parnasse, au Gil Blas, à l’Opinion Nationale, à l’Estafette, à la Grande Revue de Paris et de Saint-Pétersbourg, etc.

Fils d’un magistrat parisien, Armand Silvestre, né à Paris le 18 avril 1837, mort le 19 février 1901 à Toulouse, fut d’abord destiné à la magistrature. Mais, absorbé par l’étude des mathématiques, il se fit recevoir à l’École polytechnique et en sortit en 1859, officier du génie, après avoir publié différents mémoires dans les journaux scientifiques. Il quitta presque immédiatement la carrière militaire pour se consacrer aux lettres, et ne reprit du service que pendant la guerre de 1870-71. Il fit la campagne comme capitaine.

Entré en 1869 au ministère des finances, il devint sous-chef de bureau de la bibliothèque et des archives, suivant régulièrement sa carrière administrative. En même temps, il publiait des écrits dans des genres fort divers et obtint une notoriété considérable.

Le 12 octobre 1892, il fut nommé inspecteur des beaux-arts.

George Sand, ayant lu ses premiers vers en épreuves, conçut pour cette poésie si éclatante et si passionnée une telle admiration qu’elle voulut, bien qu’elle ne connût point l’auteur, présenter elle-même l’œuvre au public. Ce premier recueil paru en 1866 et eut pour titre Rimes neuves et vieilles. Puis vinrent Les Renaissances (1870), La Gloire du souvenir (1872), Poésies : les Amours, la Vie, l’Amour (1866-1874). Six nouveaux recueils parurent successivement sous le titre de Poésies nouvelles : la Chanson des Heures (1874-1878), Les Ailes d’or (1880), Le Pays des Roses (1882), Le Chemin des étoiles (1885), Roses d’octobre (1889), L’Or des couchants (1892).

En même temps qu’il publiait ses vers, Armand Silvestre se signalait par une fécondité très grande dans un genre tout différent : les contes rabelaisiens qu’il donnait à divers journaux parisiens, spécialement au Gil Blas, et il s’essayait dans la critique d’art, où il se montra écrivain élégant et châtié. Silvestre